STAGES
Les stages jouent un rôle majeur dans la formation des ingénieurs de CentraleSupélec. En effet, ils permettent aux étudiants de découvrir et de se familiariser avec le monde du travail. Ces premières expériences du monde professionnel permettent aux étudiants d'affiner leurs choix d'orientation.
Au cours de leur scolarité, les étudiants de CentraleSupélec doivent réaliser au minimum deux stages : un stage ouvrier en première année et un stage de fin d'études en dernière année de formation. Les étudiants ont la possibilité de réaliser des stages supplémentaires en réalisant une année de césure entre la deuxième et la troisième année.
LE STAGE OPÉRATEUR
Le stage opérateur, d’une durée de 5 semaines, se déroule entre la première et la deuxième année du cursus ingénieur CentraleSupélec. Il est demandé dans ce stage d’avoir un niveau de décision faible : son but est de donner aux étudiants une idée de ce qu'est le travail des ouvriers dans le milieu industriel. Il permet ainsi aux élèves de vivre dans les conditions de travail de leurs futurs collaborateurs, mais également d’avoir un contact avec le monde de l’entreprise. Le stage opérateur est donc indispensable dans le cursus ingénieur, car il permet aux étudiants d'acquérir une première expérience du terrain. Le stage doit porter sur les thématiques de fabrication, de maintenance et/ou de logistique.
LA CÉSURE
Les étudiants peuvent choisir ou non de réaliser une césure. La césure peut s'effectuer entre la deuxième et troisième année. Elle permet aux étudiants qui le souhaitent de réaliser plusieurs stages en entreprise et ainsi de découvrir davantage le monde professionnel afin d'affiner leurs choix d'orientation. Il peut également s'agir d'un engagement civique ou encore d'un projet de création pour les étudiants-entrepreneurs.
LE STAGE DE FIN D'ÉTUDES
Le stage de fin d'études, d'une durée de 6 mois, a lieu en seconde partie de troisième année. Il a lieu en entreprise ou en laboratoire de recherche. Au terme du stage, les étudiants rédigent un mémoire de fin d'études qu'ils doivent ensuite soutenir devant un jury de stage.
Les deux stages ingénieur de 5 mois que j’ai pu réaliser lors de mon année de césure ont été l’occasion de découvrir différents secteurs, et de choisir ma spécialité de dernière année de manière éclairée. Cela a aussi été l’occasion pour moi de découvrir le monde du travail, et de gagner en maturité. Les nombreux partenariats entre CentraleSupélec et les entreprises m’ont permis d’avoir un stage de fin d’études presque sur-mesure.
Dans le cadre de ma césure, j'ai eu la chance de suivre un cursus un peu particulier permis par l'université Paris-Saclay. Le parcours ARTeQ, créé en 2020, forme désormais aux technologies quantiques. Pendant le premier semestre j'ai suivi des cours sur le sujet, et maintenant je suis en stage dans un laboratoire en Autriche. Je travaille sur une expérience à la pointe de la technologie en communication quantique !
Garance
Jolan
Faisant partie du parcours entrepreneuriat, j’ai pu réaliser mon stage de première année en start-up. J’ai effectué mon stage chez Yooji, une start-up qui vend des purées surgelées pour bébés. J’ai beaucoup apprécié mon stage car j’ai énormément appris sur l’organisation en start-up et sur un secteur qui m’intéressait déjà avant le stage : l’agroalimentaire. J’ai découvert des métiers dont je ne connaissais que le nom et le monde de la grande distribution et étonnamment, des grosses entreprises, car Yooji bénéficie du suivi de Danone. Cela m’a finalement donné envie de travailler dans des entreprises de grande taille. Malgré des semaines très enrichissantes en tant que première expérience professionnelle et comme immersion dans le monde entrepreneurial, mes missions ont été quelque peu répétitives, notamment du travail sur Excel, dont la maîtrise est très attendue des ingénieurs. Ayant très peu utilisé Excel pendant ma première année à CentraleSupélec, j’ai pu me former sur cet outil pendant ce stage ! Finalement, ces quelques semaines m’ont permis de confirmer la voie que je souhaite emprunter, à savoir travailler dans l’innovation en agroalimentaire.